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OFF AVIGNON 2015

du 4 au 26 juillet 2015

à Avignon

Cette année, le OFF fêtera sa cinquantième édition.

 

C’est en effet le 10 juillet 1966 qu’un jeune auteur, directeur de théâtre, André Benedetto, donnait, au Théâtre des Carmes, la première représentation du spectacle « Statues ».

L’événement considérable qu’est devenu le festival OFF n’aurait pas existé sans ce geste à la fois libre et fragile fait par un homme qui ne savait pas encore ce qu’il inventait.

André Benedetto, ouvrait-là un espace parallèle, créait un appel d’air dans lequel d’autres artistes et créateurs confirmés ou en graine se sont engouffrés tout au long de ces décennies.

 

De nombreuses manifestations et événements marqueront ce jubilé pendant le mois de juillet (voir page 50e édition). 

 

En 2015, plus de 1 000 compagnies aux histoires et aux expériences très diverses, pratiquant toutes les esthétiques du spectacle vivant, présenteront 1336 spectacles, parmi lesquels, plus de 126 spectacles joués par des artistes de 27 pays étrangers et qui tenteront eux aussi la grande aventure théâtrale du OFF.

 

Cette croissance continue nous a enjoint, dans une stratégie définie depuis 2007 lors de notre refondation, de passer d’une logique d’accueil à une logique de recherche et de développement des publics et des programmateurs, de développer des partenariats avec de grands médias nationaux (France Télévisions notamment) et de collaborer avec toutes les institutions françaises et étrangères qui

reconnaissent la vitalité artistique dont est porteur le festival OFF d’Avignon.

 

Les enquêtes que nous menons depuis 2009, ont apportées des éléments de réponse et des indicateurs quant à la fréquentation des salles, la motivation de nos spectateurs, la composition des publics, les demandes des diffuseurs /programmateurs et les exigences légitimes des compagnies.

Vous retrouverez une partie de ces enquêtes dans ce dossier de presse.

Chaque année, avec constance et en cela, fidèles à notre mission, nous améliorons tous ces points.

 

En 2015, conscient de la crise qui touche tous les secteurs d’activités, y compris les métiers du spectacle (192 festivals ont disparu en deux ans), nous avons redoublé d’efforts, pour mieux faire connaître le OFF, à ceux qui sont géographiquement proches de notre ville d’accueil. Pour se faire, nous avons renforcé notre communication en direction

des publics de la région d’Avignon et plus largement des départements limitrophes, avec une nouvelle publication tirée à 200 000 exemplaires et distribuée dans les mairies et Offices de Tourisme, sans négliger de poursuivre le développement de nos partenariats avec les autres festivals, les opérateurs culturels du monde et le public naturel du OFF.

 

Avec cette cinquantième édition, nous avons aussi voulu développer un partenariat fort avec notre ville d’accueil, non plus simplement par des échanges/marchandises, mais en trouvant ensemble ce que pourrait apporter une vraie collaboration entre le OFF, la ville et sa périphérie en termes de lien social et de mieux-vivre ensemble le temps du festival et pendant le reste de l’année.

 

En 2015, le OFF veut devenir une manifestation artistique respectueuse de l’environnement et franchir un cap décisif dans la mise en oeuvre de pratiques éco-responsables pendant le mois de juillet, tant du point de vue des opérateurs culturels que de celui des publics et proposer une exemplarité évolutive en rendant visibles des actions symboliques fortes.

Il s’agira également de sensibiliser les publics de façon pédagogique, positive et artistique, au grand défi de ce siècle qu’est la lutte contre le réchauffement climatique. Une écolo-parade et une journée verte seront organisées les 18 et 19 juillet.

 

Ce festival nous permettra aussi de consolider notre réseau de spectateurs à travers la mise en place généralisée de notre service de billetterie en ligne : « ticket’OFF ». 

 

Toujours sans aucun soutien du Ministère de la Culture, nous continuons plus que jamais à développer les publics et la renommée du festival OFF d’Avignon, pour lui donner sa place naturelle dans les réseaux national et européen des arts vivants et de la culture.

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