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PROTEE

En 1913, Claudel revient à la traduction d’Eschyle mais rêve sur le poème mythologique qui complétait le cycle des Atrides et dont il ne reste que le titre : Protée. Prenant appui sur L’Odyssée d’Homère et Hélène d’Euripide, il en fait une « énorme bouffonnerie, une véritable pitrerie de cirque». La nymphe Brindosier et sa troupe de satyres, prisonniers du Dieu Protée dans l’île de Naxos, veulent profiter de l’arrivée de Ménélas et Hélène, retour de Troie, pour s’évader. Brindosier se fait passer auprès de Ménélas pour la véritable Hélène ; quant à celle-ci, elle la persuade de rester avec Protée à Naxos, moyennant quelques colifichets, récupération de naufrages, dont les caves de Protée sont pleines. Mais Jupiter veille : il ne tarde pas à reprendre Hélène, et le vieux pillard se retrouve seul sur son île qui s’abîme dans les flots… La bouffonnerie ne contrarie pas le lyrisme et l’on retrouve de grands thèmes claudéliens : le silence, la nuit, les doubles, et surtout la mer. «Vous savez, déclarait Claudel, le goût que j’ai toujours eu pour la farce que je considère comme la forme exaspérée du lyrisme et l’expression héroïque de la joie de vivre. »

 

"Une mise en scène inventive, étonnante et désopilante, qui peut ravir toute la famille." Télérama

 

Auteur : Paul Claudel

Mise en scène :  Philippe ADRIEN

 

Du 13 mars au 13 avril 2014

au Théâtre de la Tempête

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Copyright / Crédit photos Anotnia BOZZI

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