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Norma Jeane

Au-delà de la vie de Norma Jeane Baker – alias Marilyn Monroe, c’est surtout la convocation d’un rêve, celui d’une vie et des promesses qu’elle recèle.
De la question du bonheur, de l’idée que l’on peut avoir de la réussite, du fait de « s’accomplir » dans quelque domaine que ce soit, de tout cela, une nation, dès sa naissance, en a fait ses soubassements, sa raison d’être, sa nécessité, sa fierté, son dogme national.
C’est en partie, ce que l’on appelle « le rêve américain ».
Aujourd’hui, le rêve s’est propagé dans le monde entier et la question du bonheur reste entière.
Dans le cas présent, cela donne une comédie carnivore, un conte moderne, l’histoire de Cendrillon revue et visitée par Martin Scorsese et qui se situe dans un pays étrange, un pays où si les citrouilles se transforment en carrosses, elles carburent au whisky et à la vodka et laissent dans leur sillage des trainées de cocaïne.
Et les rôles des petites souris sont tenus par des rats et des porcs.
Et le prince charmant ne l’est pas du tout.
Et au milieu du désert brulant, la petite fille qui crie son manque d’amour et son effroi.
Et qui rencontre la bête aux mille yeux, et qui lui demande : « Mais qui es-tu ? ».
Et la bête qui lui répond : « Vulgarité est mon nom, et je t’aimerai, je t’adorerai, je t’immolerai, et tu seras comète, flèche de feu dans le ciel, tu seras princesse ardente et immortelle. » 

C’est l’histoire de la rencontre entre une névrose et la société de consommation.

Oeuvre originale : Blonde de Joyce OATES

Adaptation et mise en scène :  ​John ARNOLD

du 4 mars au 13 avril 2014

au Théâtre 13 / Seine

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